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10 mai 2005 2 10 /05 /mai /2005 00:00

Consultation du 13 mai 2005, la question :

Que souhaitez vous pour le château ?

1. Que soit réalisé le projet d'Arts Visuels préparé par la municipalité et financé à 80% par des subventions.

2. Que la commune, seule, prenne à sa charge, sur vos impôts, la remise en état et la mise en sécurité du château, sans projet d'envergure nationale et sans retombée économiques.

3.Que la commune ne fasse rien, ce qui accentuera sa détérioration et, à court terme, entraînera sa fermeture.

Vos commentaires éventuels :

 

Vu, le Maire

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20 avril 2005 3 20 /04 /avril /2005 00:00

La vie de la commune et de l’intercommunalité !
INCINERATION, CHOIX PROVISOIRE ?

L'option d'envoyer, à terme, nos déchets à l'incinérateur de Vedène a été prise par notre Communauté de Communes des Portes du Luberon (CCPL) en octobre 2003.
Le petit dialogue suivant a eu lieu, dans ses grandes lignes, en conseil municipal public du lundi 8 mars 2004 à Lauris :
Question de Jean Boulnois  : Je reviens sur le choix "incinération" : aviez-vous préalablement débattu en conseil municipal de ce choix , voire voté la position de vos délégués à la CCPL, pour une décision de cette importance ?
Madame le Maire : non !
Une conseillère : je n'étais pas au courant...
Jean Boulnois : Pourquoi une telle décision à l'unanimité du conseil de la CCPL (où sont les votes "non" de Lauris ?) en faveur d'un choix difficilement compatible avec le développement durable et présentant des risques sanitaires ?
Madame le Maire : Pas simple, il faut une solidarité dans la CCPL -  et c'est une décision provisoire, liée à l'absence d'alternative existante.
Jean Boulnois : pourquoi justement avoir refusé de participer à l'étude "compostage" que mènent nos voisins de Cavaillon et Pertuis, et qui semble une alternative crédible  ?
Madame le Maire : nous n'avons pas eu le temps d'étudier tout à fonds. Il  faudrait du temps pour y voir plus clair sur ce sujet complexe - D'ailleurs il a fallu répondre au préfet dans l'urgence.
Jean Boulnois : une commission extra municipale "environnement" (à Lauris) , que je demande depuis plus d'un an, pourrait justement aider les élus à se faire une idée plus précise de ces dossiers !
Madame le Maire : c'est vrai, on y songe, il reste à trouver qui va s'en occuper parmi nous.
Jean Boulnois : ...et quant est -il de l'absence de concertation de la CCPL avec le public ?
Madame le Maire : c'est regrettable, il faudrait que ça change... Nous étions pour des commissions ouvertes, cela a été refusé.
Jean Boulnois : cela fait 5 mois que la décision est prise par la CCPL ,  il n'y a eu aucune information là dessus. Personne ne sait. Allez-vous communiquer et quand ?
Madame le Maire : Pourquoi communiquer, il y a eu le compte rendu public du conseil de la CCPL.
Jean Boulnois : c'est insuffisant !
Madame le Maire : on verra ce qu'on pourra faire

Compte-rendu de Jean Boulnois

Commentaires :
Il est urgent pour les élus de s'appuyer sur les associations compétentes dans ce domaine . Une telle décision doit être prise en connaissance de cause. Il convient de  demander l' ouverture d'une réelle concertation à la CCPL.
Rien ne nous prouve que cette mauvaise décision soit si provisoire que cela. Si c'était le cas, la CPLL serai déjà en train de préparer une solution de remplacement, ce qui n'est pas le cas.
Le choix de la CCPL en faveur de l'incinération tenait compte en octobre 2003 de l'absence d'une solution alternative prouvée. Depuis, l'étude de l'amélioration de la filière compostage (usine de Cavaillon) menée par nos voisins a été menée à son terme et ses conclusions, qui semblent positives, devraient maintenant être connues. Nous demanderons qu'elles nous soient communiquées. Les communes du syndicat Sud Luberon sont donc sans doute en train d'opter pour cette filière de traitement. Notre communauté pourrait avantageusement se rapprocher d'elles pour étudier la possibilité de s'associer à leur choix, lequel nous parait beaucoup mieux garantir la préservation de notre environnement, la conformité au plan départemental, et la coopération entre voisins.

Jean Boulnois

Article paru dans Lauris Ensemble n°99 de mars 2004

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12 avril 2005 2 12 /04 /avril /2005 00:00

Au milieu du siècle dernier

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12 avril 2005 2 12 /04 /avril /2005 00:00

Le campanile : un jeune vieillard de 148 ans

 Le campanile de fer forgé, qui couronne le clocher de l'église a été réalisé en 1857 à l'instigation du conseil municipal pour abriter le timbre de l'horloge communale. Celle-ci, auparavant située sur la façade de l'ancienne mairie, dans la Grand Rue, a été à cette date transférée dans le clocher "afin de pouvoir être entendue dans tous les quartiers du village et de la campagne". Le plan et le devis de la "cage" de l'horloge, dressés par l'architecte d'Apt Sollier et présentés par le maire au conseil municipal le 18 mars 1857, s'élevait à 2 848 francs et prévoyait une réfection complète de la toiture du clocher (remplacement de la terrasse en dalles de pierre et du couronnement orné de boules de pierre par une charpente couverte de tuiles), la confection et la pose du campanile en fer, haut de 10 m et large de 4, d'un poids de près de 1.200 kg (1).
Les travaux furent mis en adjudication et délivrés à Auguste Musicien, maître-serrurier (2), à l'exception du timbre hémisphérique en bronze, dont la fabrication fut confiée par contrat particulier au fondeur avignonais Pierre Pierron (3). Le timbre, d'un poids de 262 kg, fut livré et mis en place en octobre (4), la réception finale des travaux eut lieu le 24 novembre (5). Le mécanisme même de l'horloge fut changé en 1919.
La dernière intervention sur cette horloge a été effectuée par Adrien Poirier
 

 Sources :
(1) A.D.13 (Aix), 1 G 1333, f° 135 v° et  A.C.Lauris, D, délibération du 18 mars 1857.
(2) A.D.13 (Aix), 1 G 1333, f° 135 v°.
(3) A.C. Lauris, D, délibération du 9 août 1857.
(4) A.D.13 (Aix), 1 G 1333, f° 135 v°, délibération du 23 octobre 1857.
(5) A.D.84, 2065. 

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25 mars 2005 5 25 /03 /mars /2005 00:00

Dix ans, c’est 111 numéros presque un par mois qui ont raconté la vie locale et pris position sur tous les événements de notre petite communauté.
Ci-dessous, manifeste de LE du 24 avril 1995
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Un espoir fou !

Arriver localement à “changer les choses”, à faire en sorte que les rapports soient plus conviviaux et que prévalent le sens de la vie en commun qui est discussion, partage, décision collective !!
Ces idées pendant 111 numéros avec des profils de responsables qui ont quelque peu changé dans le temps, ont été maintenues.
Reprendre les textes produits et ce depuis l’origine montre la très grande CONTINUITE.
Lauris Ensemble a maintenu ses engagements initiaux, les affichants sans hésitation en regard des responsables locaux, y compris lorsqu’ils étaient issus de ses rangs.
C’est dix ans de fidélité aux engagements pris vis à vis des laurisiens.

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2 mars 2005 3 02 /03 /mars /2005 00:00

Reçue par les signataires de la demande de réferendum

Objet: Réponse à votre demande de référendum          Lauris, le jeudi 24 février 2005

 Madame, Monsieur,

 Nous avons bien noté, par l'intermédiaire de Mme Pipyn, MM. Girod et Mouriès, la liste des signataires de la demande d'un référendum sur le Projet de « Pôle d'arts visuels » au Château de Lauris. Votre nom figure parmi les signataires qui demandent légitimement des informations sur ce projet qui engage l'avenir du Château et de Lauris.

Vous n'avez sans doute pas lu les Bulletins Municipaux « Le Laurisien » (n° 7, 9, 11, 13) qui a expliqué régulièrement l'évolution de notre réflexion sur le projet, ni le bulletin « Lauris ensemble » qui a souvent publié des interviews et des articles, ni les compte-rendu des conseils municipaux publics où il en a été régulièrement question depuis 2001.

Quoiqu'il en soit, nous avons remédié à ce manque d'information par la tenue d'une réunion publique spécialement consacrée au projet de « Pôle d'arts visuels » le lundi 20 décembre 2004 au foyer rural.

Depuis cette réunion, nous avons institué des rencontres hebdomadaires publiques, tous les samedis matin de 11 à 12 h dans la salle des mariages de la Mairie, au cours desquelles nous répondons à toutes les questions et où nous développons les divers aspects de ce projet. Vous pouvez vous inscrire sur la feuille de présence à l'accueil de la Mairie ou en téléphonant (04 90 08 20 01)

 

L'objectif poursuivi dans cette opération :

- Cesser les dépenses actuelles de fonctionnement et d'entretien qui s'élèvent à environ 42 000 Euros, qui grèvent le budget communal et qui n'apportent rien en terme économique à la commune.

- Réparer le château afin d'éviter la détérioration de l'ensemble et de l'espace A. R. Bloch (étanchéité terrasses) et le réhabiliter afin d'en permettre l'utilisation. Mais les réparations sont très lourdes et la commune ne peut le faire sans aide ni sans projet. Or, pour ce type d'actions, il n'y a pas de subvention ou trop peu, ou alors sur les dotations que nous utilisons pour l'entretien voirie, projet courant... et cela ne suffirait pas.

- Relancer l'activité économique du village à partir de son patrimoine.

 

Le projet pour le Château de Lauris :

Ce Pôle d'Arts Visuels de Lauris va dans le sens de la politique du Ministère de la Culture dont le but est de « développer la rencontre entre artiste et public autour de l'objet créé et de son environnement ». Ainsi, le Pôle de Lauris n'est ni un Musée ni un centre d'Art.

- Qui sont les publics concernés : ce sont les personnes plus ou moins informées, les amateurs, les enfants, de la crèche au collège, (un espace : « la cité des enfants » leur est destiné afin d'y travailler dans des ateliers avec les artistes), les lycéens et étudiants, universitaires, chercheurs, scientifiques, critiques d'art, professionnels, etc.

- Le Pôle est fondé sur 5 résidences de 3 types : Résidence Atelier, Résidence Appel à projets « type concours », Résidence appartement. Ces résidences fonctionneront de septembre à juin.

- Au rez-de-chaussée, la grande salle et la terrasse seront ouvertes et accessibles à tous (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui), et gratuitement.

 

Concernant la tenue d'un référendum : vos élus n'y sont pas opposés dès lors que le citoyen est parfaitement informé sur le projet et, en plus, qu'il peut choisir entre plusieurs projets. Or, à ce jour, nous ne possédons qu'un projet, (celui de vos élus) dont nous n'avons pas toutes les informations précises, notamment l'engagement financier de nos partenaires et les coûts de fonctionnement de la structure qui gèrera le Pôle ; une prochaine réunion avec ces derniers nous permettra de connaître définitivement leur engagement et nous pourrons ensuite monter le plan de financement. Nous avons programmé une réunion publique courant mars pour vous informer sur ces questions importantes.

Lors de sa séance du 31 janvier 2005, le CM s'est prononcé favorablement et à l'unanimité sur le principe d'une consultation des Laurisiens sur ce sujet, mais pas en l'état actuel de nos connaissances sur le financement.

 

A l'heure où nous vous écrivons, nous continuons à travailler avec les divers partenaires susceptibles de subventionner le projet. Je me suis engagée avec le conseil municipal, le 20 décembre dernier, à convoquer en mars une deuxième réunion publique sur les questions financières : coûts d'investissement, engagement de subventions et solde restant à la charge de la Commune ; coûts de fonctionnement et structure qui sera responsable de la gestion et de son financement. Nous vous informerons du jour et de la date de cette réunion par voie d'affichage et par voie de presse.

 

En attente le plaisir de vous rencontrer un samedi matin, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mes sentiments dévoués.

 Le Maire et le Conseil Municipal,

Monique Roustan

 

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27 février 2005 7 27 /02 /février /2005 00:00
  • Bonjour.non cela n'est pas un mot pour en rajouter une couche sur le chateau.Mais l'idée du blog me plait pour échanger entre laurisiens.par exemple le blog pourrait être utile pour mettre en place des offres de covoiturage pour lutter à notre niveau contre la pollution.par exemple je vais régulierement à Aix.nous avons tous des points de vue à échanger.cela est profitable à tout le monde de discuter mais cessons de critiquer sans proposer.
  •  

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    26 février 2005 6 26 /02 /février /2005 00:00

       Le récit ci-dessous est vécu par un de nos anciens, Georges Gaillardon, qui flirte avec les nonantes, comme diraient nos amis belges. Le train il connaît bien, il est né dedans ! Sa mère était garde barrière au passage à niveau du Rocher de Malan (maisonnette aujourd’hui détruite) et son père travaillait comme cheminot. Au moment où la mémoire s’arrête le train est une vieille organisation qui avait été mise en place en 1867. Elle avait une soixantaine d’années !

    Le premier souvenir de Georges est lié à l’institution PLM (Paris Lyon Marseille qui gérait la ligne. C’était dans les années 1925, où après une chute d’une branche d’un saule il avait été conduit par le train chez un prêtre de Villelaure, un peu rebouteux, qui lui avait fait des applications sur sa blessure.

    Un peu plus tard, le médecin de la compagnie PLM basé à Cadenet, le docteur Gaet, passait à côté d’un diagnostic d’appendicite aigue pour sa mère et la traitait avec une vague piqûre pour dépasser ses douleurs et continuer son travail de garde barrière. Elle allait en mourir à 40 ans. On était dur dans ce temps là !

    A l’époque la ligne était florissante. Pensez un peu : 8 allers et retours quotidiens vers Cavaillon et Avignon et dans l’autre sens vers Pertuis.

    Le train était composé de 7 ou 8 wagons et un wagon de marchandise. Le train était toujours « plein de monde » et c’était même un peu la pagaye !

    Georges se rappelle les déplacements longs pour aller à Simiane. Il fallait partir vers 7h, 7h30 de Lauris. Aller à Cavaillon. Puis de là prendre le train pour Apt où on arrivait vers 2 ou 3h de l’après midi. Et puis après c’était l’autocar pour aller jusqu’à Simiane les Rotondes dans le 04.

    Les trajets étaient d’autant plus longs que le train n’était pas rapide (une quarantaine de Km h.) et que les arrêts étaient fréquents : Cadenet, Villelaure vers Pertuis et Puget, les Borryes, Mérindol, une autre halte dont le nom ne revient pas, Cheval Blanc puis Cavaillon.

    Les trains de marchandises étaient plus nombreux que les trains de voyageurs (près du double). La locomotive à vapeur, fumait et crachait avec son tender à charbon aux épaules. Les sémaphores pour laisser la voie libre étaient en partie manuels et les gardes barrières avertis du passage des convois par une petite sonnette électrique. Il faut dire que les horaires étaient connus de mémoire et que l’on avait le temps de voir arriver les trains. Peu d’accident dans cette organisation sauf un avec des morts à Lauris.

    Ce moyen de transport était bon marché et il arrivait de s’embarquer de Lauris…pour aller à Puget !

    Pour aller jusqu’à Aix où Georges va travailler à partir de 14 ans, l’aventure était longue via Pertuis. Les trains dont se rappelle Georges ne comportaient pas de couloirs au début (on entrait dans des compartiments dont les portes ouvraient de part et d’autres. Plus tard il y a eu des couloirs.

    Le déclin progressif de la ligne va s’accompagner de sa fermeture après la deuxième Guerre mondiale. Actuellement il est vaguement question de rouvrir la ligne Pertuis-Cavaillon aux voyageurs, cette ligne servant aujourd’hui au passage de quelques trains de marchandises.

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    24 février 2005 4 24 /02 /février /2005 00:00
    Au sujet du projet lauréat de l'architecte MAUGER
    Des trois projets, c'est le seul qui reprend l'ancien visible sur la facade Est: le chateau comportait deux étages et des combles. Les lames de lumière ne sont là que pour faire "art moderne" et en faisant l'économie des aménagements intérieurs,c'est à dire en ne reconstituant pas les anciens niveaux des planchers,On obtiendrait une magnifique salle dans le style du musée d'Orsay:voilà un contre projet simple qui ramènerait le projet à un budget de 2 millions d'€. Lauris aurait alors une belle grande salle utilisable pour des expositions d'art modernes avec dans un coin un stand tenu par l'office de tourisme (l'été) et des aménagements reliants à la salle Anne et Robert Bloch.
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    11 février 2005 5 11 /02 /février /2005 00:00
    Ce qui est hallucinant dans ce projet, ce sont les espoirs fous qu'on y concentre. Il faut se poser la question de ce qu'on va pouvoir obtenir en injectant plus de 4M€ dans ce projet de rénovation, alors que le fonctionnement n'est même pas défini. Peut-être que la mairie consentira à effectuer un entretien correct de Lauris? Ca sera surement un bon début pour un accueil de qualité.
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