Deuxième acte : le maire s’abritant, selon ses dires, derrière la requête du sous-préfet, déclare que la réunion ne sera ouverte qu’aux adjoints...pour des raisons de sécurité.
Troisième acte : la réunion a lieu le 19 mars salle des mariages et les deux gardes municipaux positionnés en faction au pied de l’escalier de la mairie ont ordre d’ INTERDIRE l’accès aux élus non invités par le maire. Quatre élus devant utiliser une petite salle de réunion, au 1er étage, pour travailler sur le dossier des prochaines manifestations estivales, se voient intimer l’ordre de rebrousser chemin. Ils se réuniront dans une salle dépôt d’objets, sans fenêtre, au rez-de-chaussée.
Dernier acte : Jean-Pierre Laissy, conseiller municipal, qui organise la visite de la délégation dans les locaux de Couleur Garance, demande au sous-préfet les motifs sécuritaires l’ayant amené au choix d’une réunion restreinte. L’intéressé lui répond que le maire est seul décisionnaire quant aux visites protocolaires. Dont acte et petite affabulation de notre premier magistrat ! Nota : Les maires de Puget et de Puyvert confrontés au même choix avaient décidé de laisser les portes largement ouvertes à tous les élus de leurs conseils. On ne sait toujours pas, par ailleurs, quel danger menaçait le sous-préfet pour nécessiter la présence aux pieds de l’escalier, de nos deux gardiens, en faction toute la matinée ! A noter aussi que la réception du représentant de l’Etat est un acte civique et que de tradition républicaine une large participation est conseillée pour manifester l’engagement collectif au service du pays.